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 Les romains de haut rang

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Caius Benitus Fulgor
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Caius Benitus Fulgor


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MessageSujet: Les romains de haut rang   Les romains de haut rang Icon_minitimeJeu 16 Juin - 13:52

LE CONSUL

Les Romains donnaient le titre de consul aux deux magistrats principaux élus chaque année sous la République et plus généralement durant toute la période romaine, bien que cette magistrature perde tous ses pouvoirs sous l'Empire.
-Après la chute de la monarchie romaine, des magistrats succèdent aux rois. Selon certaines sources, le consulat n'est pas une institution latine, car l'habitude à la chute de la royauté était plutôt d'instituer un magistrat unique ayant un pouvoir immense mais pour une durée limitée. Aujourd'hui encore, les historiens ne savent pas d'où peut provenir l'idée d'un pouvoir partagé à l'identique pour une durée faible. L'idée romaine semblerait donc profondément originale, bien qu'il y ait eu des précédents en Grèce.
-Dans les premiers temps de la République romaine, les premiers magistrats, toujours deux (principe de collégialité, ou imperium duplex), s'appelaient praetores (préteur). Ce terme se retrouve ensuite dans le nom que portent les officiers à la tête des armées romaines, dans la désignation de la tente principale d'un camp légionnaire (praetorium), dans la garde de certains généraux en chef à l'époque républicaine, la Garde prétorienne, ou dans la Porta Praetoria. À partir de 305 av. J.-C. environ, le terme consules est introduit. Il signifie vraisemblablement "ceux qui vont ensembles" (alors que praetor signifie "celui qui va de l'avant"), et provient étymologiquement de con (ensemble) et de salio.
-Les consuls sont élus par les comices centuriates, présidés pour l'occasion par le magistrat en exercice, un consul, ou exceptionnellement un dictateur ou un interroi.
-Jusqu'en 366 av. J.-C. le consulat est strictement réservé au patriciat. Les lois licinio-sextiennes de Caius Licinius Stolon permet à Lucius Sextius Lateranus, autre auteur de la loi, de devenir le premier consul plébéien. En réalité, aux débuts de la République romaine, et jusqu'aux décemvirs, il y eut des consuls plébéiens, dont notamment Spurius Cassius Vecellinus, trois fois consul en 502, 493 et 486 av. J.-C. (Voir l'article annexe consul plébéien)
-Dans un premier temps les consuls sont détenteurs de tous les pouvoirs du roi, sauf ceux de Rex Sacrorum, fonction sacerdotale. Leur imperium consulaire était le pouvoir suprême à Rome, figuré par les douze licteurs qui précèdent le consul. Néanmoins, cet imperium est suspendu le temps de la dictature (vingt-quatre licteurs). Détenteur également au début des pouvoirs judiciaires, ils s'en sépareront ensuite quand la préture sera organisée en magistrature distincte, dotée de l’imperium minus, après les lois licinio-sextiennes, pour garder une magistrature uniquement patricienne. Le pouvoir du census, c’est-à-dire de tenir l'album sénatoriale, passera également des mains des consuls à celles du censeur, en 443 av. J.-C., pour limiter les pouvoirs des tribuns militaires à pouvoir consulaire et qui remplacent un temps le consulat et qui est ouvert à la plèbe. L'imperium proconsulaire, c’est-à-dire le pouvoir consulaire sur une province définie, est quasiment illimité.
-Les consuls à Rome sont supérieurs à tous les autres magistrats, sauf aux tribuns de la plèbe. Ils convoquent le Sénat, exécutent ses décisions, convoquent les assemblées du peuple et les président, surveillent les élections... Ils peuvent même sanctionner un magistrat inférieur en rang. Ce sont également les commandants suprêmes de l'armée.
-Ils donnent leur nom à l'année de leur mandat (on parle de consul éponyme). Sous l'empire, la magistrature est vidée de son pouvoir, et seuls subsistent des consuls dits suffects. Seul l'empereur exerce l'imperium lié au consulat.
-Enfin, quand la dictature est tombée en désuétude, après les guerres puniques, les pleins pouvoirs étaient remis aux consuls par un senatus consulte ultimum : viderent operam consules, ne quid respulica detrimenti caperet (prenez garde consuls à ce que la République ne souffre aucun dommage). Par ce senatus consulte, les consuls étaient investis du pouvoir dictatorial, sans restriction du sénat, mais pour un temps limité.
-Le mot consul dans le contexte romain s'abrège couramment en : COS, suivant le modèle des épigraphes antiques. Pour désigner une personne ayant été huit fois a cette charge, on écrit COSVIII : Consul pour la huitième fois.

LE PROCONSUL

La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul.
-Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d'Halicarnasse date de 464 av. J.-C., lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d'un consul assiégé[1]. Il s'agit alors d'une solution improvisée sous la pression des événements.
-La fonction réapparaît avec l'agrandissement de la République romaine au IVe siècle av. J.-C., lorsqu'un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée de un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province.
-Le terme "proconsul" tient au fait qu'ils exercaient un pouvoir consulaire, mais ces derniers n'étaient pas forcément d'anciens consuls. Les proconsuls étaient choisis parmi d'anciens magistrats ayant déjà détenu l'imperium, anciens préteurs ou anciens consuls. La province qui leur était attribuée était tirée au sort lors de leur élection.
-Des exceptions étaient possibles dans l'attribution des provinces : ainsi en 63 av. J.-C., Cicéron renonça à son futur mandat de proconsul sur la Macédoine, qu'il céda à son collègue afin de s'en faire un allié dans l'affaire Catilina. En 59 av. J.-C., Jules César reçut trois provinces, (Gaule narbonnaise, Gaule cisalpine et Dalmatie) pour un mandat de cinq ans.
-A partir de 52 av. J.-C., par la Lex Pompeia, un délai de cinq ans est imposé entre une magistrature (consulat) et une promagistrature (proconsulat).
-Sous l'Empire, seules deux provinces sénatoriales, de par leur importance et leur prestige exigeaient au préalable d'avoir été consul : la province d'Asie et la province d'Afrique, qualifiées de provinces proconsulaires. Les autres provinces sénatoriales étaient dirigées par un ancien préteur.
-Dans les récits et légendes hagiographiques, des proconsuls (aussi appelés préfet ou gouverneur) dirigent les persécutions contre les chrétiens, (par exemple Dacien en Espagne et en Aquitaine).

LE PRETEUR

Le préteur (en latin, prætor) est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s'asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par deux licteurs à l'intérieur de Rome, et six hors du pomerium de l'Urbs.
La fonction de préteur fut créée pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Égal en pouvoir au consul, auquel il n'a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir.
À l'origine, il n'y en avait qu'un seul, le préteur urbain (prætor urbanus), auquel s'est ajouté le préteur pérégrin (en charge des étrangers, peregrini). Sous Sylla, le nombre a été élevé à 8, puis 16 sous César.

recruter, former et mener des armées au combat; sur le terrain, le préteur n'est soumis à personne.
-Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux (le prætor urbanus devait superviser les ludi apollinares). Ils remplissent d'autres fonctions diverses, comme l'investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distributions d'aides.
Lors de la vacance du consulat, les préteurs (avant la création des consuls suffects) peuvent remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.
-Sortis de la préture, les préteurs deviennent éligibles pour une propréture.
Le lieu où le préteur exerce sa fonction est appelé prétoire et a donné leur nom à la garde prétorienne et à la fonction de préfet du prétoire.
-Le potestas et l'imperium des préteurs sous la république ne doivent pas être surestimés : ils n'usaient pas de leur jugement personnel dans le traitement des tâches d'État. Contrairement à la plupart des exécutifs actuels, leurs tâches leurs étaient assignées directement par décret sénatorial, sous l'autorité du SPQR, et ils pouvaient être accusés de trahison pour non application des décrets du Sénat.

Propréteur

Les propréteurs sont des magistrats sortis de charge, qui sont nommés gouverneurs des provinces romaines impériales. Le Sénat déterminait les postes à pourvoir avant les élections, et, immédiatement après, les magistrats élus avaient leur province tirée au sort.

LES LICTEURS

Dans la Rome Antique, les licteurs sont l'escorte des magistrats qui possèdent l'imperium, c'est-à-dire le pouvoir de contraindre et de punir. Ces magistrats sont l'édile, l'interroi, le préteur et le consul en temps normal, et le dictateur en temps exceptionnel. À la fin de la République, les Vestales sont aussi accompagnées des licteurs.
Les licteurs sont chargés de protéger et d'exécuter les décisions coercitives des magistrats. Leur attribut principal, le faisceau de verges entourant une hache, est leur instrument de contrainte : soit pour une punition corporelle, les verges, soit pour une mise à mort par décapitation : la hache.
-Les licteurs trouvent leur origine dans la Rome royale, qui l'a peut-être copiée des Étrusques : selon Silius Italicus, les licteurs et les faisceaux seraient d’origine étrusque, et auraient été introduits par la cité de Vetulonia (en étrusque Valtuna, actuellement Poggio Colonna, près de Grosseto). Cette assertion semble confirmée par la découverte dans un ancien tombeau étrusque de Vetulonia (dit « tomba del littore ») des restes d’un faisceau, d’où émergeait une hache à deux fers. L’interprétation de cet unique vestige à la lumière d’un texte ancien est de nos jours considérée avec prudence.
Le nombre de licteurs précédant chaque magistrat varie en fonction de son importance : deux pour les édiles curules, six pour le préteur (deux seulement à Rome), douze pour chaque consul. Le dictateur rassemble les licteurs des deux consuls, soit vingt-quatre au total.
-Leur recrutement est incertain : il est sûr qu'il ne se faisait que parmi les hommes libres, peut-être uniquement parmi la plèbe. En tout cas, les licteurs étaient tous citoyens romains, car ils portaient la toge à l'intérieur du pomœrium, l'enceinte sacrée de Rome.
Ils étaient choisis en raison de leur physique à la hauteur de la tâche, soit par le magistrat, soit tirés au sort. Ils recevaient un fort salaire (600 sesterces à la fin de la République), étaient exemptés du service militaire, et organisés en corporations.
-Les licteurs marchent en file par un, et précèdent le magistrat qu'ils accompagnent, lui ouvrant un passage dans la foule romaine. Tite-Live dans son Histoire romaine rapporte plusieurs occasions où le magistrat donne ordre à ses licteurs de se saisir d'un contestataire ou d'un récalcitrant. Les licteurs lui arrachent alors ses vêtements et le battent avec leurs verges.
Lorsque deux magistrats se croisent, les licteurs du magistrat de rang inférieur abaissent leurs faisceaux, en signe de respect. Ils procèdent de même s'ils croisent le chemin d'une vestale. Ce geste d'abaisser les faisceaux n'est toutefois pas connu avec précision ; en l'absence de représentation, on ne peut que faire des hypothèses : il est peut-être exécuté de façon similaire à l'actuel « Déposer armes ! » des militaires.
Quant ils sont à l'intérieur de Rome, le fer de la hache que comprennent leurs faisceaux est caché, et il est apparent lorsqu'ils quittent le pomerium de l'Urbs.
-À la fin de la République, les licteurs sont remplacés dans leur rôle de protection par une garde militaire plus nombreuse qui préfigure la garde prétorienne. Ils conservent un rôle de distinction honorifique pour les magistrats. Cette distinction est étendue aux vestales à la fin de la République, puis sous l'Empire aux seviri augustales, les prêtres du culte impérial, qui sont précédés dans leur déplacement par un licteur.
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