Aujourd’hui était un moment particulier, privilégié diront certains, puisque j’ai fièrement porté mon bouclier et mon pilum pour la première fois. C’est avec un plaisir immense, mais emprunt d’une certaine peur, de celle qui vous aimez, celle dont vous savez qu’elle sera bénéfique, que je me suis introduit (J) dans la petite cours de la XXII légion. Y serais je bien accueilli ? trouverai je ma place parmi elle ? Tels furent les questions qui me martelèrent la tête, alors que, doucettement, je m’avancais vers le groupe. M’attendant à rencontrer mon amicus Maximus (mais ou est il ?) je tombais sur un Homère (c’est quoi son vrai prénom ??) toujours aussi souriant et sympathique. Je me remémorais avec peine quelques visages et quelques prénoms (mes neurones étant en congé depuis fort longtemps). Sans aucun mérite je lancais un « Salut Benoit » étant sur que dans le lot, il y en aurait au moins un ! J’admirais secretement la tenue vestimentaire de notre cher président (qui avait zippé sa fermeture éclair avec 2 pans de surchemise différents), et je découvre quelques nouveaux (comme Jimmy).
Bref l’entraînement commença non sans frayeur. Mon latin était il encore là (à défaut de Fabian) ? L’armée avait elle laissé des empreintes indélébiles, de celle qui ne s’oublie pas comme le vélo ?
J’avoue n’avoir pas brillé mais je pense n’avoir pas été trop pitoyable non plus. Certes soit faire les déplacements que vers la droite ne furent pas aisés, certes soit j’ai failli assommé notre président plus d’une fois en essayant de faire la tortue, certes soit Jimmy a faillit se retrouver transpercé (ah le pilum on ne le lance pas pour de vrai ?), mais dans l’ensemble mis à part quelques faux pas et un pied dans l’eau, tout se déroula comme prévu…
Qu’ai je donc appris ? Plein de chose, la première c’est que le pilum permet de faire griller des chamallows (mais aussi à faire sécher le string en maille de Benoît oO), la deuxième c’est qu’il ne faut pas laisser ses doigts traîner dans la tortue au risque de se faire pincer, la troisième de ne pas laisser son pied sous le bouclier quand on le pose par terre, et la quatrième (et sûrement la plus importante) c’est que l’ambiance extraordinaire qui règne dans les rangs (et en dehors) est une pure merveille. Que ca fait plaisir d’être accueilli comme cela, presque comme un frère, et que c’est avec hâte que j’attends le premier camps (Benoit ne te trompe pas de beurre Breton, et Jimmy je suis trop grand pour toi !).